Terrien devenu Thérien

Depuis longtemps que l’ont se pose la question à savoir quand exactement le nom Terrien est devenu «Thérien». J’ai scruté les registres de la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines, à partir de 1790 année approximative, que François Terrien et Josephte Duclos et son frère Jacques et Amable Bazinet ont quitté Terrebonne et se sont dirigés vers Sainte-Anne-des-Plaines.

De 1841 à 1844, un nouveau curé du nom de J. Lagorce est arrivé dans la paroisse. Le 4 octobre suivant, Judith Terrien se présente pour son mariage avec François Gaudreau. Judith est la fille de François Terrien et de Judith Archambault, petite-fille de Jacques Terrien et Amable Bazinet et arrière-petite-fille de François Terrien et de Marie-Anne Charbonneau. C’est le curé qui, pour la première fois, à Sainte- Anne-des-Plaine, a inscrit le nom de Judith Thérien.

L’acte de mariage stipule en rubrique

M. (pour mariage) François Gaudreau et Judith Terrien

Voici le contenu de l’acte de mariage :

Le quatre octobre mil huit cent quarante et un, après la publication d’un seul ban de mariage faite au prône de la messe paroissiale entre François Gaudreau veuf majeur de Madeleine Coupal de la paroisse de Montréal d’une part, et Judith Thérien fille majeure de François Thérien et Judith Archambeau, de cette paroisse d’autre part, ne s’étant découvert aucun empêchement ni opposition après semblable publication faite à Montréal, où la dispense des deux autres bans accordée par Messire Ouiblier vicaire général, nous curé soussigné avons reçu leur mutuel consentement de mariage, et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Joseph Charbonneau, de Charles Dorais, amis de l’époux et François Thérien, père de l’épouse, qui, ainsi que les époux, n’ont su signer

J. Lagorce, ptre.

Durant la présence du curé Lagorce à Ste-Anne-des-Plaine (1841 à 1844), tous les actes impliquant un Terrien ont été inscrits comme Thérien. Il s’agit évidemment de la lignée des descendants de Jacques, peut-être qu’il y en a eu d’autre ailleurs comme les descendants d’André qui écrivent Thérien.

Extrait de Bulletin – Volume 14 – Numéro 2 – Page 12 – par Roger Therrien